L’assurance vie : un bon produit d’épargne à long terme
La souscription d’un contrat d’assurance vie pour améliorer ses revenus une fois la retraite venue est primordiale.
Toutefois, il est nécessaire de bien choisir son contrat d’autant plus que les conditions de marché sont dorénavant moins favorables qu’au cours de ces dernières années. En effet, même si l’assurance vie n’a plus autant de succès ces derniers mois, elle demeure l’un des meilleurs placements pour bien préparer sa retraite. Elle redevient attrayante dans la mesure où elle ne sera pas épargnée par la prochaine loi de Finances qui durcira probablement sa fiscalité.
L’assurance vie permet d’avoir la mainmise sur son capital
Après huit années, le capital versé peut être récupéré en franchise d’impôt, c’est-à-dire, que les revenus de ce capital seront taxés à 7,5% une fois l’abattement de 9.200 euros pour un couple pacsé ou marié et de 4.600 euros pour un célibataire déduit.
Il est aussi possible de choisir une rente viagère dont l’assiette imposable diminue en fonction de l’âge du rentier. Bien qu’elle soit garantie à vie, cette option est bien souvent désavantageuse financièrement par rapport à un rachat prévu. De plus, si le contrat est délié sous cette forme, il ne devient plus transmissible sans droit de succession, à l’exception de « l’échanger » contre une assurance décès coûteuse.
Inversement, en prévoyant des retraits partiels, on bénéficie de revenus défiscalisés, à condition de bien optimiser l’abattement annuel, et l’on conserve les avantages de succession liés à son assurance vie, à savoir la transmission en franchise de droits jusqu’à 152.500 euros.
Bien surveiller la fiscalité
Pour le moment la fiscalité de l’assurance vie reste épargnée par la rigueur budgétaire prévue pour 2013. En effet, les prélèvements fiscaux, selon la date de rachat du contrat, restent à 7,5 %, 15% et 35%. Toutefois, dans le cadre de la réflexion engagée par le Ministère de l’Economie et des Finances sur l’épargne financière, des ajustements fiscaux liés à l’exposition en actions du contrat ou à sa durée de détention, pourraient survenir prochainement.
Bien choisir le support d’investissement
Pilier du contrat d’assurance vie, le fonds d’investissement a dorénavant du mal à rapporter 3 % chaque année, et ce, avant les 15,5% de prélèvement sociaux et les frais sur primes.
Ce sont désormais les contrats proposés par certaines structures mutualistes performantes telles que Smavie BTP, Le Conservateur, Carac ou MIF ; et ceux vendus sur Internet, comme Fortuneo, Boursorama, BforBank ou ING Direct, qui offrent la meilleure rentabilité.
Autres conseils pour trouver la rentabilité : choisir des fonds en euros créés récemment ou, au contraire, opter pour des fonds en euros qui ont fait leurs preuves les cinq dernières années et peu chargés en frais.
Varier doucement ses supports de placement
Lorsque la conjoncture économique s’y prête, il ne faut pas hésiter à booster son épargne en investissant 10 % à 20 % du multi-support sur des unités de compte (UC) plus rentables.
Il y a de nombreuses possibilités : obligations, flexibles, immobilier, profilés… Et l’avantage réside dans le fait que les plus-values engendrées par ces arbitrages ne sont pas soumises aux prélèvements sociaux et à l’impôt tant qu’elles sont capitalisées au sein du multi-support. Il existe diverses options de gestion automatique telles que le lissage, la gestion à horizon, la sécurisation ou la dynamisation des plus-values qui permettent désinvestir en cas de dépression boursière.