Comment est investi l’argent de votre assurance vie ?
Investir dans une assurance vie avec un contrat en euros est une chose intéressante, surtout quand on sait qu’un épargnant est assuré de récupérer au minimum son capital. L’autre élément qui peut légitimement piquer la curiosité du titulaire du contrat concerne la manière dont est géré et placé son argent. Des interrogations qui bien souvent donnent lieu à des réponses plus ou moins floues, l’essentiel étant finalement que les sommes engagées soient protégées et surtout que les bonnes performances soient au rendez-vous pour doper son épargne. Cependant, grâce au prescripteur d’assurance GVfM, Good Value for Money, il est désormais possible d’y voir un peu plus clair sur ce sujet.
Les premiers éléments de réponse
En réalisant une synthèse des différentes politiques d’investissement de 25 sociétés du milieu de l’assurance, GVfM a pu dégager une certaine tendance concernant notamment les fonds en euros classiques et donc sécurisés sur la fin d’année 2012. Ainsi, ce sont en premier lieu les obligations qui ressortent avec le plus gros pourcentage, soit 70%. Cela comprend aussi bien les obligations d’entreprises que les obligations d’états. A noter également que la moyenne se situe aux alentours des 80%.
Ensuite, si la tendance tend à démontrer que les produits monétaires constituent environ 5,5% et les actions 8% sur les fonds en euros, les plus grandes disparités apparaissent lorsqu’il s’agit d’immobilier. En effet, si globalement cet investissement ne représente que 5%, certains assureurs n’ont pas hésité à atteindre la barre des 10%, sans que la prise de risques ne soit démesurée, étant donné qu’il s’agit de fonds en euros classiques. En revanche, la politique d’investissement se veut bien plus offensive lorsqu’il s’agit de fonds dynamiques.
Les fonds en euros dynamiques : une option séduisante
Si la prise de risque se veut plus importante dans les fonds dynamiques, c’est aussi grâce aux obligations qui ne représentent généralement que 47%, laissant la place à des orientations bien plus offensives. Ainsi, Good Value for Money constate que l’immobilier représente alors 20% de l’investissement, pendant que les actions avoisinent les 21%. Si cette position se veut audacieuse afin de doper le rendement de son épargne, la part de risque se veut plus présente, notamment avec les diverses fluctuations boursières.
Enfin, pour éviter d’être pris au dépourvu et limiter les mauvaises surprises, il convient à l’assuré de contrôler son allocation d’actifs afin qu’elle soit en totale adéquation avec ses aspirations.