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Assurance vie : un placement moins proposé ?

Par publié le 2 octobre 2012 à 15:23

Longtemps placement phare des particuliers, l’assurance vie ne fait cependant plus partie des contrats systématiquement conseillés par les banques. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par l’Autorité des marchés auprès de onze banques.

L’assurance vie, moins souvent proposée par les conseillers bancaires

Après plusieurs décennies plaçant l’assurance vie en tête des placements les plus appréciés et choisis par les épargnants, la donne semble changer ces derniers temps.

Cette évolution en matière de placement est directement liée aux établissements financiers. En effet, traditionnellement, 7 Français sur 10 font confiance à leur banquier pour définir leur placement. Et aujourd’hui, ces derniers sont beaucoup plus enclins à conseiller l’épargne bancaire, au détriment de l’assurance vie.

En comparaison, celle-ci était proposée dans 8 cas sur 10 en 2010, sans tenir compte du profil de chaque investisseur. En 2012, selon l’enquête menée par l’Autorité des marchés, les propositions des conseillers financiers ont évolué avec une nouvelle donnée : celle de la prise en compte plus fréquente des risques acceptés par chaque client. Cela donne une répartition plus dense des placements pour aboutir à des rendements différents suivant le risque accepté.

La nouvelle diversité des placements financiers

Désormais, deux profils d’investisseurs sont plus généralement définis, dictant les solutions de placements proposées : les « risquophiles » et les « risquophobes ». Pour ces derniers, l’épargne bancaire est désormais la plus souvent conseillée, à plus de 62%, loin devant l’assurance vie qui ne représente plus que 29% des propositions d’investissements.

Dans le cas de clients prêts à prendre des risques dans leur placement, la répartition se fait quasiment à parts égales entre épargne bancaire, assurance vie et autres solutions financières, notamment avec les comptes titres et les OPCVM.

L’enquête menée par l’Autorité des marchés met également en évidence une autre évolution des comportements des établissements bancaires qui contraste d’ailleurs avec cette attention plus importante portée au profil de chaque investisseur. En effet, derrière cette observation, vient une tendance à rechercher la concrétisation de la vente des produits financiers de façon bien plus importante.

La première conséquence en est une présentation des produits moins objective. Ainsi, tandis que leurs avantages sont très largement présentés (de l’ordre de 8 cas sur 10), les inconvénients sont souvent omis. Cela concerne principalement, les frais liés à chaque opération.