Assurance vie : ces contrats qui tirent leur épingle du jeu en 2012

Par Pierre Chaumont publié le 28 janvier 2013 à 12:18

Les experts avaient vu juste en prévoyant une baisse certaine des rendements des fonds en euros des contrats d’assurance vie. Si cette dernière semble se situer entre 0,1 et 0,3 point par rapport à l’année précédente, pour un taux moyen approchant les 2,8%, quelques assureurs annoncent malgré tout des taux en légère hausse pour certains de leurs contrats. Tour d’horizon de ces rendements qui sortent du lot en 2012, mais qui soulèvent cependant de nouvelles interrogations pour les années à venir, notamment en matière de stratégie de gestion.

Les meilleurs taux de 2012

Si l’année 2011 a été témoin de taux de rendements atteignant la barre des 4%, cela n’est plus d’actualité pour cette nouvelle année. En effet, le contrat Entraid’Epargne de la Carac passe sous cette barre symbolique et annonce un taux de 3,75% en 2012. Avec un rendement de 3,80% identique à celui de l’année précédente, La Française AM se maintient dans le haut du classement pour son contrat Europierre. Trustant la pôle position, la MIF profite du bon rendement de son portefeuille d’obligations d’entreprises pour communiquer un rendement de 3,90% sur ses contrats.

De son côté, le Contrat collectif multisupport Afer attire l’attention en annonçant un taux supérieur à celui de 2011 passant de 3,43% à 3,45% lors de ce nouvel exercice. Une hausse qui tient plus de la symbolique, mais qui témoigne d’une certaine prise de risque payante au moment d’afficher les résultats.

Quels rendements des taux en euros pour 2013 ?

Témoins d’une année 2012 affichant des rendements à la baisse et un taux moyen situé autour de 2,8%, les assureurs ne sont résolument pas optimistes pour 2013. Entre des taux sur le privé qui peinent à retrouver de leur superbe depuis quelques mois et le faible rendement sur les emprunts d’Etat, de nombreux assureurs cherchent à consolider leurs réserves pour présenter des performances idoines à leurs clients en 2013. En témoigne la Carac et ses provisions pour la participation aux bénéfices qui passeront de 1 à 1,3%.

L’annonce de bons résultats passera donc par la bonne structure de portefeuille en prenant des risques, certes, mais de manière diversifiée afin de limiter les mésaventures.