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Quand l’immobilier résidentiel n’attire plus les compagnies d’assurance

Par publié le 29 mai 2013 à 14:20

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Alors que le Gouvernement tente de convaincre les investisseurs institutionnels, et parmi eux les prestataires d’assurance vie, de se tourner à nouveau vers l’immobilier résidentiel, L’institut de l’Épargne Immobilière et Foncière (IEIF) livre les résultats de son enquête sur un contexte actuel souvent mal décrypté.

Des investisseurs réticents mais présents

Tel est le constat qui peut être fait aujourd’hui au regard de la participation de ces grands investisseurs envers l’immobilier résidentiel. Car, s’il est courant d’entendre aujourd’hui que les investisseurs institutionnels en France possèderaient la plus faible part d’actifs résidentiels en Europe, pour l’analyste Charles-Henri de Marignan qui a mené l’enquête, la réalité est tout autre. Le point de départ de cette étude, la représentation de la situation du résidentiel actuel :

Ainsi, ce total de près de 27 milliards d’euros représente 15% des actifs immobiliers possédés par ces investisseurs surnommés familièrement les Zinzins de par leur rôle majeur et leur impact sur les marchés financiers. De quoi permettre à Charles-Henri de Marignan de démontrer qu’en France, la part d’actifs résidentiels de ces collecteurs d’épargne est plus importante qu’en Italie (0%), qu’au Royaume-Uni (4%) et similaire à celle de l’Allemagne (15%). A titre indicatif, celle-ci est de l’ordre de 29% en Suisse.

Des compagnies d’assurance de plus en plus absentes de l’immobilier résidentiel

En l’espace de 20 ans, l’enquête démontre que le pourcentage de détention d’immobilier par les compagnies d’assurance vie est passé de 10,6% en 1991 à 2,8% en 2011 selon les chiffres de la Fédération française des sociétés d’assurance. Une baisse des actifs immobiliers qui s’est opérée progressivement au fil des années et qui démontre la réticence des compagnies d’assurance vie à investir dans l’immobilier résidentiel. Une tendance que cherche donc à inverser le Gouvernement afin de répondre aux préoccupations des citoyens en période de crise et de baisse du pouvoir d’achat.